Histoire & Patrimoine

Historique

 Ancienne orthographe : Fréminville, Frémeinville, Fresmeville, Fremeville, Fermainville.

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Le Village, à l’écart de la grande route, est situé sur le versant d’une colline, perdu au milieu de la verdure et les bois.

Bien que situé au nord d’une ligne imaginaire qui irait de Meulan à la Roche-Guyon, Frémainville connaît peu son passé et semble ignorer le temps des querelles entre Normands et Francs ou Français qui leur succédèrent. En effet, rien de connu avant la construction de l’église au XIème siècle et d’un château qui dût être édifié très tôt. On reste dans l’expectative, considérant néanmoins que ce dernier dût être ordonné par un pouvoir supérieur pour s’inscrire dans le collège des places fortes dressées face aux envahisseurs normands.

Sur le territoire se trouve une fontaine Saint-Clair, lieu de pélerinage inscrit au calendrier pour le 17 juillet ; les vertus de l’eau permettaient, selon la tradition, de recouvrer ou du moins d’améliorer la vue, d’où un grand nombre de pélerins au temps où la cécité frappait beaucoup de personnes. Des carmélites installèrent un monastère près du lieu vénéré ; leur maison sera considérée comme une succursale du couvent de Pontoise.

 

Les habitants de Frémainville jouissaient pour partie, jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, d’un droit de pâture sur un terrain de 105 arpents (un peu moins de 50 hectares) aux limites de Wy, de Lainville et d’Avernes. Des exploitants du site se mirent à défricher et ensemencer le terrain, ce qui motiva la protestation des usagers, particulièrement de Frémainville. On était en 1795. Un long procès traina jusqu’en 1836, à l’issue duquel les communes de Lainville et de Wy bénéficièrent seules de l’usage de la pâture. On ne sait ce qu’il advint des cultivateurs défricheurs mais les habitants de Frémainville furent définitivement déboutés de leur action.

Le comte Vitali, que l’on retrouve au XIXème siècle dans plusieurs communes du Vexin (Vigny...) fut un grand exploitant à travers le travail des fermiers qu’il avait engagés. Ceux-ci contribuèrent à l’évolution de la productivité rurale, remplaçant peu à peu les métiers traditionnels de fendeurs, d’échalas, de cercliers, de treillageurs et de charbonniers par des activités plus efficaces eu égard aux productions nouvelles qui s’annonçaient. Ainsi, Frémainville s’inscrit-il dans le grand courant de transformation des habitudes partant des traditions, qui ont permis les rendements du Vexin d’aujourd’hui.

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